Notre chasse au trésor touche à sa fin grâce aux solutions suivantes :
– Héberger votre bateau dans votre jardin ou votre garage ! «Les jardins des français représentent le premier port de France en terme de places » comme nous le fait remarquer Monsieur Mabo de la Fédération des Industries Nautiques et «l’offre des bateaux transportables est aujourd’hui conséquente ». Des guides de mise à l’eau ont été édités ainsi que des informations détaillées sur les cales » précise-t-il. D’où l’importance de bien se renseigner en amont avant de choisir son bateau. Encore faut-il habiter pas trop loin d’une des côtes, être équipé et se sentir à l’aise pour le transporter et effectuer la mise à l’eau.
– Suivre l’actualité des reconversions de bassins portuaires. Du fait d’une baisse de l’activité de la pêche, les bassins portuaires sont en effet transformés en faveur de l’activité de plaisance. Pour illustrer cet exemple, on peut d’ailleurs saluer le projet de Guilvinec qui a été primé en mai 2011. Plus de 4 000 nouvelles places vont ainsi être proposées aux plaisanciers, les travaux démarreront en 2015.
– Les conseils des professionnels (chantiers, revendeurs,…etc) : nous nous sommes rapidement rendus compte que les commerciaux et représentants de cette filière (directement touchée par la crise) nous proposent spontanément de nous aider à trouver une place en port selon nos critères géographiques. Alors même que les professionnels sont aussi constamment à la recherche de places de port pour pouvoir travailler (préparer les bateaux…), certains nous rassurent par téléphone « trouver une place n’est pas du tout un soucis !». En bref, si une commande se profile votre interlocuteur se démènera pour vous aider à trouver une place. Et cela peut fonctionner aussi bien pour le neuf comme pour l’occasion.
– Prestataires de services : d’autres professionnels ont décidé de surfer sur la vague et d’élargir leurs services habituels en proposant de stocker votre bateau (à l’extérieur ou sous hangar selon votre budget) mais aussi de réaliser à votre place le transport et la mise à l’eau lorsque vous le souhaitez (moyennant finances). Les tarifs sont clairs et souvent atttractifs pour de l’usage occasionnel et cela permet de comparer avec les autres solutions.
– Location de Hangars ou de box : souvent un peu plus reculé dans les terres on trouve souvent des petites annonces proposant de stocker des bateaux dans des locaux agricoles ou autres. S’il s’agit de professionnel et que les assurances sont bien en règles (pour définir qui est responsable de quoi en cas de problème) cela peut aussi être une bonne alternative. Il faut alors s’orienter vers un transportable, ainsi que la remorque, la voiture et le permis adéquats.
– Les places de port à sec : Le port à sec est une solution de stationnement de son bateau à terre. Couramment utilisé dans les pays Anglo-Saxons, cette solution est mise en avant et recommandée par l’industrie nautique. Aujourd’hui les places de port à sec représentent 17% du total des places de port. Ces dernières se trouvent essentiellement en PACA et en Bretagne et cette solution offre de bonnes perspectives de croissance. Aujourd’hui les professionnels du nautisme incluent les données de port à sec dans les chiffres globaux de places de port. Suivant les conditions de stockage et les services proposés, votre bateau peut être mis à l’eau en quelques minutes par des professionnels. Voici un exemple avec cette vidéo. Au catalogue des ports à sec peut s’ajouter une proposition de services de qualité. Des Labels sont là aussi pour vous aiguiller et vous aider à sélectionner ce qu’il a de mieux pour votre bateau. Enfin, des automates impressionnants commencent également à voir le jour sur notre territoire.
En conclusion :
Des solutions existent même si les démarches sont parfois assez longues et que notre patience est menée à rude épreuve mais cela n’en vaut-il pas la chandelle ? L’augmentation des capacités portuaires passe aujourd’hui par la recherche de solutions innovantes pour permettre de répondre aux aspirations fortes des plaisanciers tout en préservant la qualité environnementale de nos côtes. Des solutions alternatives sont concrètes et respectueuses. Les ports à sec ont un avenir certain. Les aménagements des cales et une meilleure organisation de leur logistique (service de mise à l’eau, parking, navette…), pourraient également répondre en bonne partie, à court terme, à cette problématique.
Enfin, n’est ce pas finalement une bonne chose que le développement lent et réglementé des ports permette de s’assurer que notre littoral ne soit pas bétonné à outrance et que la nature soit un minimum respectée ?
Réagissez en nous faisant par de votre expérience concernant vos recherches de place de port !
Lisez les deux premiers volets de ce dossier :
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